7 novembre 2012
L'ORAGE
Un petit sonnet sur l’un des incendies multiples qui m’éveillèrent la nuit.
L’Orage.
Ce n’était pas la nuit, c’était un jour de guerre,
La noire déchirée en rouge flamboyant,
Des bleus en folie, brames au pleur bruyant,
Quel étrange orage dévore ainsi ma terre ?
Dans l’entrouvert des murs, une pâle lumière,
Des visages d’ombres, un regard louvoyant
Qui se perd, cherche en vain l’amont de l’effrayant,
Là-bas, dans la tourmente, il vente la misère.
La tour en granit blanc s’éventre sous la peur,
Et le feu s’enrageant débride le malheur,
Cent familles fuyant hors ce flanc qui s’évide
Se lamentent les gens, à la pointe du jour :
Cet affreux dénuement, notre chemin aride,
Qui en fait son souci, Oh ! ville sans amour.
7 Août 2012
Publicité
Publicité
Commentaires